Maison POTIÉ

Nos ancêtres sont au XVIIè et XVIIIè siècle

« Maîtres charrons ».

 

Puis un jour, un fils part pour Paris et en revient

« Officier de santé ».

Mais tous, n'ont toujours qu'un même but, aider leurs compatriotes, soit dans leur vie matérielle, soit dans leur personne. Soigner et guérir, telle a été leur vocation.

 

 Pendant des siècles donc, nos ancêtres vivent de la terre. Mais en 1806, date de naissance de Célestin POTIÉ°, une branche de la lignée se consacre à la médecine. Et depuis lors, de génération en génération, le fils aîné suit l'exemple de son père et part à l'école de la Médecine. Nous ne prétendrons pas que la famille POTIÉ actuelle soit l'une des plus vieilles familles médicales de France, encore que cela n'ait rien d'invraisemblable.

 

 Mais nous voulons remarquer avec fierté que les « Maîtres charrons » et « Médecins » ont toujours donné un magnifique exemple de continuité dans la profession.

 

 Voyez ce qu’en disait le Professeur LANGERON, Doyen de la Faculté Libre de Médecine de Lille.

 

 Au milieu du XXè siècle, l’étude des archives paroissiales, écrits en un latin difficile à déchiffrer, nous permettait de remonter jusqu'aux environs de 1640, date au-delà de laquelle les documents ou bien ont été brûlé au cours des invasions, ou bien n’ont plus aucune précision. Le seul acte de naissance garantie de cette époque date de 1670. En 2023, nous remontons à 1560 avec un décès à Ennetières-en-Weppes (59).

 

 Les premières traces de notre famille sont découvertes à Frelinghien, vers 1660. À partir de 1730, on trouve des passages à Boschoëpe, à Armentières, et surtout à Deûlemont. Ce petit village à une dizaine de kilomètres au nord d’Armentières fut un véritable pôle d'attraction pour la famille, au même titre que Vieux-Berquin deux siècles plus tard. Aujourd'hui la famille s'est dispersée du nord au sud et d'est en ouest.

 

 Notons enfin que le nom est généralement orthographié POTIER. Des extraits de baptême de 1742 et 1750 nous montrent déjà l'orthographe actuelle POTIÉ. Mais ce n'est qu'après la révolution que le « R » disparait définitivement.