Bataille d'Azincourt - 25 octobre 1415 -

  Découvrons nos ancêtres chevaliers qui participent

à la bataille célèbre d'Azincourt.

 

 

Voir le livret "Les héros de notre faille " N°4 :

"La Maison d'AZINCOURT"

 

Résumé de la bataille d'Azincourt

 

  Parmi les plus grandes batailles du Moyen-Age, la bataille d'Azincourt. Épisode majeur de la guerre de Cent Ans, la bataille d'Azincourt a opposé le 25 octobre 1415 les troupes françaises à l'armée du roi d'Angleterre, Henri V. Histoire de cet échec cuisant de l'armée française face aux Anglais.

 

  Monté sur le trône en 1413, le roi Henri V, de la dynastie des LANCASTRE, est l’homme à l’origine de la bataille d’Azincourt. Particulièrement belliqueux, il trouve un prétexte pour débarquer en France : pour ce faire, il réclame le contrôle de quasiment toute la côte Atlantique et la main de Catherine, la jeune fille du roi Charles VI°. Cerise sur le gâteau, il demande une dot très élevée pour ce mariage…

La France décline, ce qui offre à Henri V une bonne raison d’envahir la France : le 13 août 1415, une flotte de près de 700 navires anglais apparaît au large des côtes normandes, avec à leur bord quelques 12 000 combattants et Henri V, qui a pour objectif de rallier Paris. Avant cela, les troupes anglaises vont assiéger la ville d’Harfleur, qui commande l’estuaire de la Seine.

 

5 semaines de siège à Harfleur

 La commune normande, avec le plus important port de navigation sur la Seine, connaît un siège d’un peu plus d’un mois, tandis que ses habitants résistent tant bien que mal, et ce malgré l’absence de renforts. Dans le camp anglais, de nombreux hommes contractent la dysenterie.

 

  Les Normands souffrent d’un manque de ravitaillement et peinent à tenir, ce qui conduit à la négociation d’une trêve au 18 septembre. Malgré la reddition d’Harfleur, Henri V est contrarié : on l’a informé de la présence d’une armée royale à Rouen, ce qui le contraint à battre en retraite vers Calais, ville anglaise depuis 1347.

 

12 000 à 15 000 combattants français

  Tandis que les soldats anglais et Henri V quittent Harfleur le 7 ou le 8 octobre 1415, l’armée que Charles VI° est parvenu à réunir lance une offensive. Les Français vont alors harceler l’ennemi, l’avant-garde attaquant presque quotidiennement les troupes anglaises en train de se replier. L’armée anglaise est affaiblie, et les 8 500 hommes qui ont survécu à la faim et à la maladie peinent à traverser la Somme. La course-poursuite entre l’armée anglaise et l’armée française prend fin le 24 octobre 1415, lorsque les 12 à 15 000 combattants français coupent la route d’Henri V, entre le bois de Tramecourt et le village d’Azincourt. Il est néanmoins tard, et les armées vont donc attendre le petit matin pour s’affronter.

 

Moins de 24 heures de bataille

  C’est donc le lendemain matin, le 25 octobre 1415, que la bataille va commencer : après l’échec de négociations, Henri V fait avancer son armée. Les archers anglais décochent leurs flèches, tandis qu’en face, ce sont des cavaliers français qui chargent. Problème : tandis que l’armée française est constituée de cavalerie lourde, les Anglais sont équipés d’arcs à très longue portée. Les soldats français, qui sont en outre empêtrés dans un terrain boueux, tentent d’avancer à pied, mais les Anglais les massacrent l’un après l’autre, ou les font prisonniers.

 

  L’armée française, dirigée par le connétable Charles d’ALBRET, est tenue en échec. De nombreux soldats sont faits prisonniers par les Anglais dans le bois de Tramecourt avant la mi-journée. Dans l’après-midi, alors que les Français semblaient préparer une nouvelle attaque, les Anglais exécutent une partie de leurs prisonniers, faisant fuir de nombreux combattants français.

 

Près de 1000 morts côté français

  Selon le Centre Azincourt 1415, près de 1000 combattants français meurent pendant l’affrontement. Sept Princes de sang royal seront tués ou capturés, tandis que plus de 300 nobles français seront faits prisonniers. La bataille d’Azincourt décime des familles entières de la noblesse française et fait perdre au Royaume de France plusieurs cadres administratifs et militaires importants. En face, les Anglais auront perdu quelques centaines d’archers et deux combattants nobles. 

« Les combattants (français) les plus nobles tombés à Azincourt le 25 octobre 1415 ont été séparés du reste des morts et ont été enterrés dans au moins une dizaine d'églises et de chapelles avoisinantes », Les autres soldats ont été inhumés sur place dans des fosses communes.

 

21 mai 1420, signature du traité de Troyes

  La bataille d’Azincourt est décisive dans la guerre de Cent Ans et entraîne une remise en question du fonctionnement de l’armée française, dont la cavalerie est alors considérée comme obsolète.

Cette bataille a pour conséquence la signature du traité de Troyes, le 12 mai 1420 : conclu dans la cathédrale de Troyes, en présence du roi de France Charles VI°, du roi d’ANGLETERRE Henri V et du duc  Philippe III de BOURGOGNE°, dit  le Bon, le traité ancre l’union des deux couronnes. Cette union est matérialisée le 2 juin par le mariage entre Henri V et Catherine de France.

 

La seule satisfaction

Par ailleurs, Ysembart d'AZINCOURT°, arrière-petit-fils de notre ancêtre Guillaume d’AZINCOURT°, pénétra dans la tente du roi d'ANGLETERRE, pendant la mêlée, et emporta l'une des épées de ce prince. « La seule satisfaction dit-on, dans ce désastre pour les Français : la prise de la couronne royale anglaise par les hommes emmenés par Ysembart°, seigneur d'AZINCOURT, lors d’une attaque d’arrière- garde. »

 

Les 6 ancêtres morts à la bataille d'Azincourt