Bataille de Courtrais (des Éperons d'Or) - 11 juillet 1302 -

Découvrons nos ancêtres chevaliers qui participent

à la bataille des Éperons d'Or.

 

 

Résumé de la bataille des Éperons d'Or (Bataille de Courtrai)

 

 La bataille de Courtrai de 1302, connue sous le nom de bataille des Éperons d'or (en néerlandais : Guldensporenslag), oppose, le 11 juillet 1302, près de Courtrai, l'armée de Philippe le Bel° roi de FRANCE (les leliaerts, les hommes du lys) aux milices communales flamandes surnommées (les klauwaerts, les hommes de la griffe du lion).

 

Les « leliaerts » étaient appuyés par les Brabançons de Godefroy de BRABANT et les Hennuyers de Jean II d'AVESNES° (alias Jean 1er de HAINAUT° dit Sans-Merci) alors que les « klauwaerts » étaient appuyés par des milices venues de Zélande et de Namur (peut-être), de Brabant, de Luxembourg, de Liège, d'Allemagne et d'Angleterre.

 

Les troubles débutent le 18 mai 1302, lorsque quelques citadins reviennent à Bruges après avoir été bannis par les Français. De nuit, ils attaquent l'armée franco-flamande en garnison, se livrant à un véritable massacre. L'événement entre dans l'histoire sous la dénomination de « matines de Bruges ».

 

  Quinze jours plus tard, les rebelles, emmenés par Guillaume de JULIERS°, petit-fils du comte Gui III de DAMPIERRE de FLANDRE°, et Pieter de CONINCK, tisserand et chef de la révolte populaire, longent la côte flamande. Gui de NAMUR° (alias Gui de RICHEBOURG°) décide de se rendre à Bruges avec une armée afin de libérer la Flandre. Il arrive à Courtrai le 23 juin, rejoint trois jours plus tard par l’armée de Guillaume de JULIERS°. Entretemps, le roi de France° lance une expédition punitive en Flandre, sous le commandement du comte Robert II d’ARTOIS°, réputé être le meilleur chevalier français de son temps.

 

  Si l’on estime à quelque 10 000 hommes les forces en présence dans chacun des deux camps, l’armée française se compose essentiellement de chevaliers lourdement armés, accompagnés de leur suite, et la flamande, d’artisans à pied. Les 9 et 10 juillet, les Français tentent de prendre la ville d’assaut, en vain.

 

  Le combat est finalement livré le 11 juillet, en plaine. Jusqu’à la bataille des Éperons d’or, la règle dit qu’un homme à cheval équivaut à dix fantassins. Tout porte donc à croire que les chevaliers français auront l’avantage. Toutefois, ce sont les positions tactiques de l’armée flamande, entre ruisseaux et marécages difficilement négociables par les chevaux français, ainsi que les solides armes flamandes, qui mènent à la victoire. Jean de RENESSE, chef du parti anti-hollandais de Zélande, réussit à refouler la principale attaque centrale française. Robert II° succombe aux « goedendags » (bâtons d'environ 1,5 m de long et de 10 cm de diamètre, plus épais à leur extrémité et renforcés d'une pointe en fer) des Flamands. Les Français prennent la fuite. Peu au fait des coutumes de la guerre, consistant à constituer des prisonniers et à réclamer une rançon pour leur libération, les rebelles se lancent à leur poursuite pour les tuer.

 

  Le butin de guerre, constitué des éperons dorés des chevaliers, de bannières et de fanions, sont exposé en trophée dans l’église Notre-Dame de Courtrai. Quatre-vingts ans plus tard, il est écrit que 500 paires d’éperons étaient conservées suite à cette « Bataille des Éperons d’Or », mais ce chiffre est probablement exagéré. Plus tard, un artiste inconnu sculptera les événements de 1302 sur les parois d’un coffre en bois, le fameux « Coffre d’Oxford ».

 

Chefs des armées de France et Patriciens du comté de Flandre :

 

  • Robert II d’Artois°
  • Jacques de Châtillon°
  • Raoul de Nesle°

 

Chefs des armées des Villes du comté de Flandre, de la Noblesse flamande supportant le Comté de Flandre et le comté de Namur.

 

  • Guillaume de Juliers°
  • Gui de Namur°
  • Jan Borluut
  • Jean III de Renesse

 

 Cette victoire, des Flamands sur la cavalerie française acquiert une valeur symbolique puisque le 11 juillet, jour anniversaire de la bataille, a été choisi comme date de la fête annuelle de la communauté flamande de Belgique.

 

L'ancêtre présent à la bataille des Éperons d'Or :

Sohier III est décapité en 1338 sur ordre du roi de FRANCE (Louis II de NEVERS, comte de FLANDRE et instrument politique de Philippe le BEL, roi de FRANCE), car il négociait avec le roi Edouard III. Il était le plus illustre et le plus vénéré des chevaliers de Flandre.