Première croisade - 1096 à 1099 ou 1146

Découvrons l'histoire de la

Première croisade et de nos ancêtres croisés

(1096-1099 ou 1146)

 

 

Cette croisade comporte deux expéditions. Elle commence sous le Pontificat d'URBAIN II.

 

 La première, dite la croisade populaire, sous le contrôle du bienheureux, religieux Pierre L'HERMITE, et le chevalier Gautier SANS-AVOIR, est complètement décimée par les Turcs.

 

 Pierre L'HERMITE, né dans les environs d'Amiens, moine du Mont-Saint-Quenlin, revient en France après un pèlerinage dans la Terre-Sainte. II raconte les persécutions qu'endurent les chrétiens d'Orient et les outrages faits au Saint-Sépulcre par les Infidèles. Publication de la croisade au concile de Clermont d'Auvergne. Barons et chevaliers prennent la croix en s'écriant : Dieu le veut ! Dieu le veut ! Ceux de l'Artois, du Boulonnais, du Ponthieu, de l'Amiénois et de la marche de Corbie se réunissent à Abbeville sous les ordres de Godefroi de BOUILLON° ; dix mille chevaliers ou hommes d'armes montés et quatre-vingt mille gens de pied se rangent sous sa bannière. Départ de Hugues 1er de VERMANDOIS dit le Grand° et de Robert de FLANDRE dit le Hiérosolymitain ou de JÉRUSALEM°.

 

 La seconde expédition, dite des barons, est commandée par Godfroid de BOUILLON° et son frère, Baudouin 1er de BOULOGNE dit de JÉRUSALEM. Les seigneurs hennuyers sont nombreux à l'accompagner.

 

 Beaucoup de leurs vassaux engagent les fiefs qu'ils possèdent ou les abandonnent aux monastères et accompagnent en Palestine leur suzerain.

 

 

I- Résumé :

 

 Arrivée des croisés à Constantinople ;

Siège de Nicée ;
Prise d'Antioche et d'Edesse ;
Marche de l'armée sur Jérusalem. Ravissement des Croisés à l'aspect de la ville Sainte. Ils se prosternent sur cette terre sacrée. Le cri Jérusalem ! Jérusalem ! est dans toutes les bouches; il retentit sur le mont de Sion et sur la montagne des Oliviers. Prise de Jérusalem. L'armée proclame roi Godefroi de BOUILLON
°. Il accepte l'autorité royale mais refuse le diadème et les autres marques du pouvoir suprême « ne voulant pas, disent les assises de Jérusalem, estre sacré et corosné, parce que il ne vult porter corosne d'or là où le roy des roys, le fils de Dieu, avoit porté la corsne d'espines » ;
Bataille d'Ascalon, l'un des plus glorieux faits d'armes des guerres saintes. Godefroi
° suspend les trophées d'Ascalon aux voûtes de l'église du Saint-Sépulcre.
Funérailles de Godefroi
° sur le Calvaire ;
Prise de Tripoli et de Tyr.

 

II- Détails :

 

 1095 : élu pape, tourmente en 1088, conquérant de Rome en 1093, Urbain II est au concile de Clermont pour asseoir sa légitimité, dans un pays dont il a excommunié le roi, Philippe 1er de BOURBON°. Le 27 novembre, le pape urbain II lance un appel à libérer les lieux saints et le tombeau du Christ, et à venir en aide aux chrétiens d'Orient. Il promet le Salut aux pèlerins. C'est le début de la première croisade, même si le terme n'est pas employé. Une partie, la croisade dite « populaire », conduite par Pierre L’ERMITE choisi la route de l'Europe centrale ; l'autre, la croisade des barons, passe par le Sud. Leur but commun : Constantinople. Avant Jérusalem...

 

 1097 : après s'être illustrée par des pillages et des massacres de juif, la croisade populaire est vite transportée par les byzantins de l'autre côté du Bosphore, où elle est massacrée par les Turcs. Les barons parviennent à leur tour à Constantinople et des négociations tendues commence avec Alexis COMNÈNE° empereur de Byzance (1081-1118). Arrivé en Anatolie, les Croisés connaissent leur première victoire.

 

 1098 : les Fatimides reprennent Jérusalem au Seljoukides. Au nord, les Croisés fondent le comté d'Édesse et prennent Antioche avec difficulté. Il ne la rendent pas au Byzantins comme c'était prévu, provoquant la colère du basileus.

 

 1099 : la croisade atteint son but, Jérusalem. La ville est prise le 15 juillet et « purifiée » dans le sang. Godefroy de BOULOGNE dit de BOUILON° et élu « avoué du Saint-Sépulcre », mais beaucoup de barons et de pèlerins rentrent en Occident. Commence la construction difficile des états latins d'Orient : Le royaume de Jérusalem, la principauté d'Antioche et les comtés de Tripoli et d'Édesse.

 

 1100-1118 : règne du premier roi, Baudouin 1er de BOULOGNE dit de JÉRUSALEM°. Il conquiert des places importantes, comme Acre (1104) ou Beyrouth (1110), tout en tenant en respect les contre-attaques turques et fatimides. En 1115, il fait construire le fameux château de Montréal. Parallèlement, le roi doit gérer des rivalités internes aux autres États latins ...

 

 1105 : à Harran, les latins connaissent leur première défaite d'importance face à l'attaque de l’atabeg de Mossoul, Mawdud.

 

 1118-1131 : règne de Baudouin II du BOURG de RÉTHEL de JÉRUSALEM dit de JÉRUSALEM° il tente de continuer l'œuvre de son prédécesseur, mais connaît des difficultés, étant même fait prisonnier en 1123.

 

 1119 : la bataille de l’Ager Sanguinis et terrible déroute pour les Croisés. C'est le début des problèmes pour le comté d'Édesse.

 

 1127-1144 : le sultan Mahmoud fait un certain Zankî (ou Zengi) son atabeg en 1127. Ce nouvel homme fort cherche d’abord à mater les émirs, comme celui de Damas ; puis, il se tourne contre les Francs. Zankî harcèle le comté d’Édesse, profitant des problèmes des latins avec l'empire byzantin, qui réclame la restitution d'Antioche. Les troupes turques prennent Édesse facilement en 1144 : c'est la fin du premier État latin.

 

 1145-1146 : le pape Eugène III appelle à la croisade (1145), chargeant Bernard de CLAIRVAUX° de sa prédication. Mais ne se bouscule pas... Il faut attendre l'année suivante pour que le roi de France Louis VII de BOURBON° s'engage tout en persuadant l'empereur CONRAD III de HOHENSTAUFEN° de l'accompagner.

 

III- Ancêtres croisés - 1ère croisade 1095 - 1099 - 1146 : 83

 

IV- Ancêtres croisés en 1139 : 1

 V- Ancêtre croisé en 1145 : 1

 VI- Ancêtre croisés en 1146 : 1